PRÉSENTATION DU LIVRE LE NUCLÉAIRE, C'EST FINIDE LA PARISIENNE LIBÉRÉE
D’anecdotes d’enfance sur lesquelles on sent peser le silence nucléaire jusqu’aux gestions de crises à la «Circulez, y a rien à voir», c’est toujours la même lourdeur cimentée et silencieuse que l’on ressent, depuis l’imposition du nucléaire en 1974. Où l’on apprend que «Le jour où la France a frôlé le pire», c’est le 17 octobre 1969 à Saint-Laurent-des-Eaux, lieu du plus grave accident nucléaire français. Et qu’en 1999, «on n’est passés pas loin de la fusion d’un réacteur, pas loin de la catastrophé». Où l’autrice nous emmène dans l’industrie nucléaire aujourd’hui captée par les logiques du capital financier et de la dérégulation néolibérale, avec son lot de pression managériale, de sous-traitance défaillante et de dilution des responsabilités... Le récit de ces fissures intérieures sera constamment mis en lien avec les mouvements de contestation qui, du pays Basque à Bure, refusent la contamination nucléaire et le confinement de nos existences.
À écouter la Parisienne libérée, on est tentés de tirer des parallèles avec Lubrizol, le comportement bien rodé des autorités face à la catastrophe et la nature de l’État .
Ouvrage donc, où l’on apprend beaucoup de choses et c’est pour ça qu’on vous invite à venir à l’Amicale le 14 janvier à 19h00.